La Madame Sans Gêne d'Aix-en-Provence



Marianne 

7 Juillet 2012

Aix la bourgeoise, Aix l'intellectuelle, qui accueille chaque année le très couru festival d'art lyrique, se laisse mener à la baguette par une pétroleuse célèbre pour ses déclarations fleuries et ses appels du pied au FN. Mais, repliée dans sa mairie, Maryse Joissains vient de perdre son fauteuil de députée. En avant, la musique !


« Si vous saviez combien j’étais aimée ! J’étais idolâtrée ! » Comme chaque fois qu’elle a eu un drame dans sa vie, Maryse Joissains, 70 ans bientôt, fait mine de crâner, les mains dans les poches arrière de son pantalon de soie, dans l’attitude du cow-boy prêt à dégainer, « Quand j’ai mal, je coupe ! ». Mais elle n’en finit pas, dans le grand bureau de la belle mairie qu’elle a conquise en 2001 « au prix du sang », de rejouer le combat perdu des législatives. 
Quinze jours avant, ne la disait-on pas « réélue dans un fauteuil » dans cette 14ème circonscription des Bouches du Rhône où Nicolas Sarkozy avait obtenu, le 6 mai, 53% des voix ? En face d’elle, hormis deux concurrents de droite qui avaient tenté en vain d’obtenir, l’un le soutien du RPF de Charles Pasqua, l’autre , celui de l’UMP, se présentaient trois écologistes , une candidate du Front de Gauche et un comptable socialiste à lunettes rondes, Jean-David Ciot, connu seulement comme « apparatchik » du PS, maire de la petite commune rurale du Puy Sainte Réparade… et conseiller du très compromettant président du Conseil général des Bouches du Rhône, Jean-Noël Guérini. « La Maryse » n’allait en faire qu’une bouchée. « Le pôvre, plaisantait-elle en arrivant à France3 pour un débat et en apprenant que Ciot l’avait précédée dans la cabine de maquillage, il est arrivé avant moi ! Comme il doit être stressé ! » Quant à la candidate FN, Josyane Solari, il suffisait de l’entendre interroger d’un air admiratif la maire d’Aix pour comprendre que son soutien lui était acquis : « Madame Joissains, avez-vous lu le Coran ? C’est extrèmement violent ! Et l’abattage halal… » Réponse : « Moi, je ne peux pas supporter la souffrance animale. J’aime trop les animaux. Ce matin, mon chat et mon chien m’ont réveillée à 4 heures en montant sur mon lit… » 
Elle est comme ça, la « dameu d’Aix » comme l’appelle avec une pointe d’agacement son grand voisin marseillais, Jean-Claude Gaudin. Côté face, une « Madame Sans Gêne » séductrice en chemisier de soie gris-bleu qui met en valeur ses cheveux dorés, ses yeux gris maquillés, son ruban rouge de la Légion d’honneur et son grand crucifix orné de petits diamants qui, niché dans un décolleté généreux, lui donne une allure de gravure libertine du XVIII siècle ( bien qu’elle affirme « Je ne suis pas une femme à aventures. J’ai été élevée selon des principes très stricts »). Côté pile, une combattante à la silhouette trapue juchée sur des talons hauts compensés, au sourire de Gavroche et aux réparties péremptoires voire insultantes. Quand elle ne se vante pas d’avoir été, dans une vie antérieure, l’avocate des victimes du sang contaminé, quand elle ne lance pas des appels aux « gens du FN » ( « Très clairement, je leur demanderai de voter pour moi, comme l’a fait François Hollande. Si François Hollande est reprochable, je suis reprochable ») elle cherche à créer un lien par des histoires personnelles. On apprendra ainsi qu’un de ses neveux a été empoisonné à la cantine par un fromage de brebis ou qu’elle- même a été trompée par son mari dès la première année. Les femmes hocheront la tête, disant « C’est une femme qui a souffert … » 
Jusque là, cela l’avait servie. En 2001, alors que les sondages ne lui donnent que 3% d’intentions de vote, Maryse Joissains crèe la surprise en doublant trois concurrents de droite investis par le RPR, l’UDF ou « L’Union pour Aix » pour enlever la mairie à un notable socialiste, Jean-François Picheral, un médecin de belle allure trop assuré d’être réélu maire par une ville qui vota Jacques Chirac à plus de 60% . La voilà l’une des seules femmes à la tête d’une ville de plus de 100 000 habitants. Dans la foulée, elle devient – cette fois avec l’investiture de l’UMP- députée de la 14ème circonscription des Bouches-du-Rhône ( qui compte, outre le centre ville, 13 communes) et présidente de la Communauté du pays d’Aix ( 34 communes, 355 000 habitants) En 2008, elle emporte à nouveau les municipales. Son élection est d’abord cassée par le Conseil d’Etat : pendant la campagne, un tract ignoble, imputé à son entourage, a été diffusé contre trois membres de la liste menée par le Modem François Xavier de Peretti. Mais un an plus tard, elle est réélue maire, à 187 voix près, contre un énarque socialiste, Alexandre Medvedowsky. La force de « la Maryse » ? Les divisions, bien sûr, de ses adversaires des deux camps. 

La Droite populiste 

En 2001, le propre ancien ministre des Affaires Etrangères d’Edouard Balladur, Jean-Bernard Raimond, marié à la très distinguée directrice chez Pierre Cardin, Monique Raimond, présidente des « Amis d’Aix » , a été balayé . L’ UMP marseillais Renaud Muselier s’en souvient en riant, avec le geste d’ôter son chapeau à plumes « Excellence, on vous accueille ! » En 2008, le célèbre avocat socialiste marseillais, Michel Pezet, ancien président du conseil régional de Provence Alpes Côte d’Azur , s’y est cassé les dents à son tour. Tout ce beau-monde n’avait pas vu la ville changer : avec ses 35 000 étudiants, ses nouveaux cadres venus de toute l’Europe et ses enfants de rapatriés et de harkis, Aix avait changé. L’orgueilleuse cité provençale était toujours à droite, mais d’une autre droite, populiste, qui se retrouvait en Maryse Joissains. Depuis, celle-ci avait su, d’ailleurs, se faire apprécier. « C’est une poissonnière, soupirait un neveu de Gaulle qui mena campagne contre elle il y a dix ans. Mais il faut avouer qu’elle ne gère pas mal la ville : elle a réussi à attirer des entreprises et à ne pas augmenter les impôts ! » 
Mais voilà que la vague a reflué. « La vague rose » répète Maryse Joissains, debout sous le portrait de Nicolas Sarkozy qu’elle dit avoir « admiré et soutenu en bon petit soldat » mais « combattu passionnément » pour empêcher la mise en œuvre de la réforme territoriale. Et puis, il y a eu ce maudit redécoupage électoral : l’ UMP Alain Marleix, chargé de cette tâche, lui a enlevé huit bureaux qui auraient voté pour elle ! Mais comment ne pas voir aussi que son comportement et ses déclarations ont fini par choquer même la droite sarkozyste ? A la fin, Maryse Joissains, qui se targuait à la fois du soutien de la Droite populaire , de la droite sociale et du parti radical ( Un proche de Jean-Louis Borloo convenant « Elle détone, mais c’est une personnalité du sud, truculente et sympathique ») s’était mis presque tout le monde à dos : les gaullistes comme le maire de Chateauneuf le Rouge, Michel Boulan, qui faisait campagne sur le thème « rendez- nous notre dignité ! » , les intellectuels et même l’Archevêque, Mgr Dufour, qui s’écriait, indigné par la « chasse aux Roms » « Si on les traite comme des chiens, il ne faudra pas nous étonner s’ils attrapent la rage ! » De leur côté, Jean-François Copé, le secrétaire général de l’UMP, assailli de messages le pressant d’empêcher Maryse Joissains de pactiser avec le FN, et Jean-Claude Gaudin, le puissant voisin à qui la Maire d’Aix a fait attendre sa participation au projet « Marseille-Provence, capitale culturelle 2013 de l’Europe », faisaient profil bas. Mais ce n’est pas le lâchage des « excellences » qui blesse la maire. C’est celui du peuple . « Son désamour, confie-t-elle, m’a dévastée » 
A nouveau, elle revit le long parcours qu’elle me contait, quinze jours avant sa défaite, à l’arrière de la voiture qui nous ramenait de Marseille après un débat télévisé. On étouffait, et Maryse pestait contre son chauffeur, Omar, impavide « Je ne sais plus comment le prendre, cet homme ! Il nous fait crever de chaud. Et quand il fait froid, on se les gèle ! » Mais tant pis. Après avoir refusé de recevoir l’envoyée de Marianne – considéré par la Mairie comme « un de ces journaux qui la tirent comme un lapin » - elle avait décidé de s’en faire une confidente. Voici donc l’étonnant récit de Maryse Joissains-Masini : 

« La pauvreté, je connais ! » 

Elle naît à Toulon un 15 août 1942, quelques semaines avant le sabordage de la flotte française, dans un embrasement de bombes et de tirs allemands. Son père, Roger Charton, aiguilleur à la SNCF, est communiste. « Un géant ! Quand Maurice Thorez venait dans la région, il lui servait de garde du corps. » Sa mère, Marie-Jeanne Masini, dont elle a repris le nom corse, sera secrétaire à la mairie communiste. En attendant, c’est la misère . Souvenir de toute petite fille : le quignon de pain au milieu de la table, car chacun veut s’en priver pour l’autre. A 4 ans, les parents la placent « en colonie »pour monter à Paris, à l’école des cadres communistes . La peur de l’abandon l’étreint. Elle ne la quittera plus. « Dans le grand escalier, j’attendais la visite. C’te joie, quand on m’appelait enfin ! » A 11 ans, la fillette malingre connaît son second grand chagrin. Sa meilleure amie lui dit : « Je ne peux plus jouer avec toi ». Les parents commerçants ne veulent plus que la petite fréquente une fille d’ouvrier. Et puis, Toulon passe à droite. La mère de Maryse est virée de son poste de secrétaire. « On est habitués à ça, nous… C’est pour ça que je suis pour ces gens qui travaillent dur et n’ont rien à la fin du mois. Je sais ce que c’est d’être pauvre. On a besoin de pouvoir d’achat, mais surtout de dignité ». 
Maryse a 14 ans. Ses parents se voient attribuer leur premier logement en HLM. Emerveillée, elle découvre « les WC à domicile ». Adhérente à la CGT et aux Jeunesses communistes, la jeune rebelle « fait le coup de poing » lors d’une grève à la Sécurité sociale, où elle travaille comme guichetière, avant de faire la plonge dans un restaurant pour se payer des études. Son certificat de capacité en droit en poche, elle s’inscrit à l’Université d’Aix. « J’arrive dans l’amphi. Une fille rigole : « Y en a qui font grève pour nous ! » Je l’ai souffletée ! Il faut dire aussi que c’était une petite amie de mon mari… » Maryse a 20 ans. Elle vient d’épouser Alain Joissains, qui milite au sein de la droite « Algérie Française » contre « la façon ignoble dont on a traité les rapatriés et les harkis » avant d’adhérer au Parti radical de Jean-Jacques Servan-Schreiber. Elle ne sait pas où va la mener ce mari volage et brillant. 
En 1978, Alain Joissains enlève la mairie de l’orgueilleuse « ville de robe et d’université » – Aix, ses admirables hôtels du XVIIIe siècle aux façades ocres, ses fontaines, son archevêché, son cours Mirabeau ombragé de grands platanes, son festival mozartien et ses grandes familles… Une magnifique carrière politique s’ouvre à lui. Mais en 1983, alors qu’il va être réélu, éclate « l’affaire » : Joissains est accusé d’avoir financé la villa de ses beaux-parents avec l’argent des contribuables. Est-il victime, comme il le prétend, d’un « complot du clan Defferre » ? Il sera condamné à 150 000 Francs d’amende et deux ans de prison avec sursis pour « complicité de recel d’abus de biens sociaux ». 
Pour Maryse, c’est une effroyable tragédie : son père, apprenant la nouvelle par la télévision, se suicide d’une balle dans la tempe. Sa mère en perd la tête. Dix huit ans d’« enfer » ! « On nous a tout saisi. On ne pouvait même pas vendre la maison. Le fisc avait reconnu que mes parents l’avaient payée le bon prix. Mais on ne nous accordait pas d’expertise. » Elle s’investit dans son métier d’avocate en défendant des victimes de l’affaire du sang contaminé, puis de l’amiante – deux titres auxquels elle tient beaucoup. « Mais comment on fait pour survivre dans ces conditions ? Mon mari a deux enfants hors mariage… Notre couple explose. Là dessus, notre fille tombe malade : un cancer. » L’opération dure plusieurs heures, durant lesquelles la fille du communiste va prier à la basilique marseillaise de Notre-Dame de la Garde… 
A ce point du récit, Maryse retrouve ses forces. Sa fille Sophie, 42 ans, mère célibataire d’une adolescente, est maintenant sénatrice des Bouches du Rhône, vice-présidente de la communauté du pays d’Aix, et adjointe à la mairie chargée de la politique de la Ville. Quant au mari… « Nous ne sommes pas divorcés, c’est contre mes principes : seulement séparés. » Elle ne le « supporte plus ». Mais « Alain » habite à l’étage au dessous du sien. Dans l’ombre, depuis que le tribunal administratif de Marseille a contesté son contrat avec la municipalité pour cause de salaire excessif, il reste son conseiller. Et elle continue à le défendre bec et ongles. « On n’a pas saisi la Cour européenne parce qu’on n’avait pas les sous. Mais là, je vais réattaquer ! » 
Il faut la voir, pourtant, déjeuner au sous-sol lambrissé d’acajou de sa brasserie favorite, Léopold, pour mesurer sa solitude. Un homme entre, sort, la tutoie, s’assied pour consulter ses textos : son chauffeur, Omar Achouri. Omar est célèbre : on vient le voir quand on a un message à faire passer à la maire. Elle devance la question : « Il n’est pas mon amant. Il est plus que cela : un ami fidèle. » Ils se sont connus quand elle l’a défendu devant un tribunal à la suite de l’ accident de voiture où sa femme avait été tuée. Puis, le chiraquien Omar a fait la campagne de son mari. Maintenant, il accompagne Maryse partout, même en vacances, l’été en Bretagne, avec sa fille et sa petite-fille. Au début, cela a fait jaser. On raconte même qu’une nuit, le nom d’Omar fut peint en lettres rouges sur la façade de la mairie. Mais en quinze ans, les Aixois semblaient s’être habitués. Dans la rue, ils viennent encore vers « Maryse ». Elle leur dit que, grâce à sa défaite du 17 juin, elle pourra mieux s’occuper d’eux : elle ne sera plus prise à Paris trois jours par semaine. Et puis, elle leur raconte des histoires de chats et de chiens… Les dernières élections, pourtant, ont sonné, pressent-elle avec angoisse, la fin d’un certain type de politiques suscitant, comme Nicolas Sarkozy et elle-même, trop d’électricité.« Maryse, tu es trop impulsive, fais attention ! » lui répète sa fille Sophie, grande, mince, des gestes de danseuse et une voix mélodieuse, qui dépeint sa mère en « hyper-sociale, avec une violence en elle ». Sophie Joissains fait visiter avec fierté les centres sociaux et sportifs ouverts sur les hauteurs, dans les quartiers immigrés d’Encagnane ou du Jas de Bouffan- preuve que, tout en fermant les camps de Roms, la maire aurait su « pacifier les cités ». Mais « Maryse » changera-t-elle ? 
Les yeux désormais fixés sur 2014, elle compte sur le reflux qui devrait assurer le retour de la droite aux municipales. Elle compte aussi sur son bilan, à la tête d’une ville attractive qui se vante d’avoir un taux de chômage bien moindre qu’à Marseille et un agrément de vie bien supérieur. Elle va tenter d’être plus habile, par exemple dans la gestion de projets culturels. Mais n’est-ce pas sa personnalité – ses déclarations scandaleuses, son allure, son inculture – que les Aixois ont rejetée le 17 juin ? Saura-t-elle jamais gagner autrement qu’en faisant scandale ? 
CC 

Encadré 1 
Albert Camus, combien de voix ? 
En mai, deux événements culturels étaient annulés par la municipalité : des « rencontres sur l’Algérie » et l’exposition « Albert Camus, l’étranger qui nous ressemble » confiée à l’historien Benjamin Stora dans le cadre des manifestions « Marseille-Provence, capitale européenne de la culture 2013 ». Maryse Joissains justifiait ainsi la première décision : « Cette manifestation aurait pu porter atteinte à l’ordre public parce qu’elle était très pro-algérienne et que la mémoire de ces événements n’est pas tout à fait apaisée. » A propos de Camus, en revanche, elle tentait de rejeter la responsabilité sur l’indécision de la fille du Nobel, Catherine Camus. Mais il fallait s’attendre à un nouveau scandale. Dès janvier, lors des vœux du Collectif aixois des rapatriés – une puissante organisation dotée d’une « maison » proche du cours Mirabeau –, la maire d’Aix, accompagnée du secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants Marc Laffineur dépêché par Nicolas Sarkozy, prêtait une oreille attentive aux exigences du président du Collectif, René Andrès : pas de célébration du cinquantenaire des accords d’Evian « dans le déshonneur » ! « Ces accords signés par de Gaulle, renchérissait-elle, sont une véritable honte ». Quant à Camus, qui dénonça la torture dans l’ « Alger Républicain », mieux valait l’oublier… 
Bientôt, cependant, la maire allait comprendre qu’elle s’était mise à dos non seulement les intellectuels de gauche mais les électeurs de la droite modérée. Il était temps de se souvenir qu’Aix possède un important « fonds Camus » et de ne pas laisser la seule Marseille tirer gloire du voisinage de l’illustre villageois de Lourmarin. Jugé moins « sectaire » que Benjamin Stora, Michel Onfray a donc été contacté pour relancer le projet. Le philosophe normand, auteur d’un magnifique « L’ordre libertaire. La vie philosophique d’Albert Camus » n’a pas dit non. Il a rendez-vous dans quelques jours avec Sophie Joissains. 


Encadré 2 
Elle a osé le dire 

• 18 avril 2012 (La Provence) : « Je ne veux plus un seul Rom sur ma commune […]. Le trouble, c’est les enfants qui font la manche et puis, c’est des personnes fragiles agressées régulièrement et je ne veux pas de cela chez moi. Les socialos bobos qui ont du pognon n’ont qu’à les prendre chez eux. » 
• 7 mai 2012 (sur Aix City News) : « Je ne pense pas que François Hollande soit légitime parce qu’il arrive après un combat anti-démocratique comme on ne l’a jamais vu dans ce pays et que, par voie de conséquence, je ne me sens pas liée par ce président de la République que j’estime illégitime… Moi, j’aurais aimé d’un président qu’il ait plus de prestance et pas qu’il agite ses petits bras comme il le fait dans tous les meetings parce que ça me parait extrêmement ridicule. » 
• 12 mai 2012 (La Provence) : « Les valeurs qu’a Marine Le Pen, je les ai toujours défendues. »


Encadré 3 

Vive la musique ! 

Une inauguration, en mai au Musée Granet, de l’exposition des chefs d’œuvre ( Richter, Macke) du collectionneur allemand Frieder Burda, qui clame à ses côtés « J’aime la France ! ». Une « soirée protocolaire », en juillet, autour de « la Finta Giardinera » de Mozart …Madame le Maire reçoit. Même si elle commet des bourdes et si elle n’est pas réputée pour ses goûts artistiques et littéraires, Maryse Joissains a compris l’importance de la culture pour attirer investisseurs et cadres…et relever sa cote de popularité. La maire d’Aix n’est qu’un des membres du Conseil d’Administration du prestigieux Festival d’Art Lyrique, parmi les représentants du Ministère de la culture, du Conseil régional, du Conseil général et de mécènes comme Philippine de Rothschild . Mais elle « accompagne » des initiatives comme la tournée au Maroc de l’orchestre des jeunes pour « ouvrir le Festival vers la Méditerranée » comme le souhaite son directeur Bernard Foccroulle. « Ce projet, dit -il, n’aurait pas pu se développer avec un maire d’extrème droite »… 

Serveur en maintenance

Désolé...

J'ai mangé le cordon d'alimentation... et peut-être une ou deux paires de chaussures.

Nous nous excusons pour la gêne occasionnée et mettons tout en oeuvre pour rétablir la situation rapidement.

Merci de renouveler votre visite d.ici quelques instants.

Blason d'Aix-en-Provence